5.06.2007

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Nicolas Sarkozy élu à la présidence de la République à une large majorité
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.05.07 | 09h51 • Mis à jour le 06.05.07 | 21h18

1 h 18 : Les concerts ont commencé Place de la Concorde.

21 h 12 : "C'est un très grave défaite pour la gauche, affirme Dominique Strauss-Kahn, sur TF1, citant une "troisième défaite" à la présidentielle. Il dit qu'il partage "l'inquiétude" de certains Français après l'élection de M. Sarkozy. Il salue le "combat courageux" de Ségolène Royal. "Jamais la gauche n'a été aussi aussi faible au premier tour, répète-t-il. Pourquoi ? Parce que la gauche française n'a toujours pas fait sa rénovation."


DSK ajoute que la gauche s'est "laissée bercer par une illusion", citant les victoires électorale du PS, dont les régionales de 2004. "Les Français ne veulent pas qu'on leur sorte des solutions qui ont 20 ans", ajoute-t-il, plaidant "une rénovation sociale-démocrate" dans le but de faire émerger "une gauche moderne".

"Je ne peux pas laisser dire l'intégralité de ce qu'a dit M. Strauss-Kahn", réplique jack lang. refusant de désigner "tel ou tel" comme responsable. "Nous sommes co-responsables", dit-il.

21 h 05 :
Nicolas Sarkozy fait une halte au Fouquet's, le restaurant des Champs-Elysées, sur son chemin vers la place de la Concorde.

21 heures : Olivier Besancenot, l'ex-candidat de la Ligue communiste révolutionnaire appelle à la "résistance sociale et démocratique" après l'élection de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. "Ce soir, l'Etat UMP dispose une nouvelle fois du pouvoir politique central", regrette-t-il, et "la démagogie populiste utilisée dans cette campagne va déboucher sur des mesures antisociales, sécuritaires et antidémocratiques qui ne manqueront pas de susciter des mobilisations très larges".

"C'est à la construction de ces résistances sociales et démocratiques que la LCR entend désormais consacrer toutes ses forces", ajoute-t-il "face au programme ultra-libéral et ultra-sécuritaire d'un Sarkozy".

20 h 55 : Ségolène Royal apparaît au balcon de la rue de Solférino, tout sourire. "Nos valeurs finiront par triompher", lance-t-elle, faisant scander "tous ensemble, tous ensemble ! " à ses sympathisants.

20 h 52 : Alain Juppé, sur TF1, salue le beau discours de Nicolas Sarkozy. Il refuse de dire s'il briguera la présidence de l'Assemblée nationale. "Je ne crois pas du tout à une nouvelle cohabitation", dit-il, affirmant que la majorité actuelle n'en est pas une de "godillots", et tendant la main aux "centristes", voire à des "gens de gauche".

20 h 50 : "Je respecte le respect", répond François Hollande, interrogé sur la main tendue de M. Sarkozy, sur TF1. "Mais les paroles de Nicolas Sarkozy l'engagent, désormais", ajoute le premier secrétaire du PS, citant les propos de M. Sarkozy sur le pluralisme, les plus démunis, l'Afrique ou les femmes martyrisées. "Mais pour que le respect existe, ajoute-t-il, il faut qu'il y ait une force", "celle que nous allons construire dans les mois à venir".

20 h 40 :
"Bravo à l'illusionniste", ironise Marine Le Pen (FN), à l'adresse du président élu Nicolas Sarkozy, ajoutant que ce dernier a réussi à "faire croire qu'il incarnait la rupture alors qu'il était sortant".


20 h 35 : Nicolas Sarkozy prend la parole, salle Gaveau, disant d'abord sa "fierté indicible". "Maintenant, c'est à mon tour de rendre à la France ce qu'elle m'a donné, lance-t-il. Les Français "m'ont fait le plus grand honneur qui soit a mes yeux en me jugeant digne de présider la France", ajoute-t-il. Il adresse ses remerciements "d'abord à ma famille, à mes amis, à mes partisans, à tous ceux qui m'ont soutenus..."

"Ma pensée va à Mme Royal, dit-il rapidement. Je veux lui dire que j'ai du respect pour elle et pour ses idées, dans lesquelles tant de Français se sont reconnus. Respecter Mme Royal, c'est respecter les millions de Français qui ont voté pour elle." Il ajoute : "Par-delà le combat poitique, par-delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie."

"Le peuple a choisi de rompre", poursuit-il, s'engageant à "réhabiliter le travail, l'autorité, la morale, le respect, le mérite".


20 h 29 : Jacques Chirac félicite Nicolas Sarkozy.

20 h 28 :
Jean-Marie Le Pen estime que "la France a voté contre une nouvelle catastrophe socialiste mais il serait néanmoins illusoire de penser que la France" s'engage sur la bonne voie politique. "Vox populi, vox dei", ajoute l'ex-candidat du FN. "Les électeurs auront le président qu'ils méritent", dit-il, "doutant" que M. Sarkozy tienne ses promesses, notamment sur l'identité nationale. M. Le Pen a lancé un appel à ses électeurs pour les législatives.

20 h 23 : Selon TNS-Sofres, les électeurs de M. Le Pen se sont reportés à 15 % sur Ségolène Royal, 66 % sur Nicolas Sarkozy. 19 % se seraient abstenus.

20 h 21 :
Le ministre de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, salue sur France 2 la "belle" victoire de Nicolas Sarkozy, "belle parce qu'elle est sans ambiguïté", face à la socialiste Ségolène Royal.

20 h 20 : Dominique de Villepin se "réjouit" de la "très nette victoire" de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle qui "exprime un choix clair", dans un communiqué.

Le premier ministre "a appelé Nicolas Sarkozy pour le féliciter de son élection à une large majorité à la présidence de la République française" et "se réjouit de cette très nette victoire qui exprime un choix clair des Français en faveur d'un homme, de ses idées et de notre famille politique".

20 h 19 : L'ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn déclare sur France 2 que "c'est au premier tour" que le camp socialiste a perdu l'élection présidentielle, ajoutant que "jamais la gauche n'a été aussi faible".

20 h 18 : Les électeurs de François Bayrou ont voté à 40 % pour Mme Royal et à 40 % pour M. Sarkozy, selon Claire Chazal, de TF1.

20 h 13 : "On ne peut pas nous laisser penser qu'il y a là une rupture", répond François Hollande, invité à dire sur TF1 si "une page se tourne". Le premier secrétaire du PS "reconnaît" la victoire de celui qui a "rassemblé toutes les droites". "Une nouvelle époque s'ouvre pour la gauche", dit-il, saluant la campagne de Ségolène Royal. Il insiste sur le rendez-vous des législatives. "Je sais qu'il y a beaucoup de déception, de désarroi", dit-il, prônant "le rassemblement des gauches".

20 h 10 : "Il n'y a pas deux France", dit François Fillon, affirmant que Nicolas Sarkozy "tendra la main". Il estime que Nicolas Sarkozy a apporté "une nouvelle manière de faire de la politique" : "On a trouvé la porte qui permet de sortir de la crise de confiance." "Derrière la porte, il y a un chemin", a-t-il dit. "Il faut rassembler", a-t-il ajouté. M. Fillon refuse de dire si Nicolas Sarkozy lui a promis de la nommer premier ministre.

20 h 06 :
Ségolène Royal prend la parole. "Quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas", dit-elle, après avoir reconnu sa défaite et souhaité au nouveau président d'accomplir sa tâche. "Gardons l'intacte l'énergie" de cette campagne, saluant un "renouveau de la démocratie" dans la très forte participation. "Ce que nous avons commencé ensemble, nous allons le continuer ensemble", lance-t-elle. Elle s'engage à "approfondir la rénovation de la gauche, à la recherche de nouvelles convergences, au-delà de ses frontières actuelles". "C'est notre futur", dit-elle. Ce que nous avons entrepris pour la France portera ses fruits, j'en suis sûre", conclut-elle, citant les "rendez-vous électoraux futurs".

20 h 05.
François Fillon déclare : "Depuis des années, les Français votaient contre" "une certaine façon de faire de la politique".

20 h 04 : Ségolène Royal se présente au pupitre, à la maison de l'Amérique latine, accueillie par les cris "Merci Ségolène !" scandés par ses partisans.

20 h 03 : L'UMP François Fillon, ainsi que les socialistes François Hollande et Jack Lang sont sur le plateau de TF1.

20 h 01 :
Le député PS européen Pierre Moscovici reconnaît la victoire de M. Sarkozy, en évoquant "une défaite de tous les socialistes".

20 heures :
Cris de joie parmi les militants de Nicolas Sarkozy massés devant la salle Gaveau. Une marée bleue de plusieurs milliers de personnes est en liesse.


20 heures : Nicolas Sarkozy est élu président de la République, selon la moyenne des estimations de quatre instituts de sondages (Ifop, CSA, Ipsos, TNS-Sofres). Il bat Ségolène Royal avec 53,1 % des voix, contre 46,9 % pour la candidate socialiste.

19 h 45 : "C'est une campagne formidable, il y a beaucoup de chose à en tirer", a déclaré l'ancien premier ministre Pierre Mauroy, à son arrivée dans la cour de Solférino. Jean-Pierre Chevènement est lui aussi arrivé.

19 h 40 : De nombreux militants et sympathisants de gauche ont afflué dimanche vers le siège du PS, où près de 4 000 personnes se massaient devant le siège, rue de Solférino, à Paris.

De morose en milieu d'après-midi, l'ambiance, devant l'immeuble du PS, est passée à la combativité avec une majorité de jeunes, enthousiastes, brandissant des portraits de la candidate, des drapeaux du PS et quelques drapeaux bleu-blanc-rouge. "Ségolène présidente, Ségolène présidente", criaient les militants.

19 h 30 : Dominique Strauss-Kahn est arrivé dans les studios de France 2.

19 h 29 : Un journaliste de France 2, citant Patrick Menucci, affirme que Ségolène Royal pourrait sortir de son bureau, 282, boulevard Saint-Germain, avant 20 heures. Elle devrait prendre la parole tôt, juste après 20 heures, depuis la maison de l'Amérique latine.

19 h 25 : Des personnalités sont arrivées rue d'Enghien. Des responsables politiques, mais aussi des vedettes telles que Johnny Hallyday et son épouse Laetitia, ou encore l'acteur Jean Reno. Le chanteur est attendu dans la soirée place de la Concorde, ainsi que Faudel et Enrico Macias, selon le nouvelobs.com.

19 h 20 : "C'est bon, c'est bon", a lâché Jean-François Copé, le ministre du budget, en sortant du QG de campagne de Nicolas Sarkozy rue d'Enghien à Paris, dimanche peu avant 19 heures.

Les quelque 200 sympathisants UMP massés devant le siège de campagne se sont mis à scander "Nicolas président" lorsque deux membres de l'équipe de campagne ont passé un bras par la fenêtre en faisant le V de la victoire.

18 h 45 : Les stations Concorde, Tuileries et Madeleine sur la ligne 12 du métro parisien ont fermé vers 18 h 45. C'est place de la Concorde, où une scène a été montée, que les partisans de Nicolas Sarkozy sont attendus, dans la soirée.

18 h 22 : L'ambiance était morose peu après 18 heures au siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris, où quelque 300 militants et sympathisants attendaient les résultats du second tour de l'élection présidentielle.

18 h 19 : Arrivée de Ségolène Royal, qui a voté en milieu de journée dans son fief de Melle, dans les Deux-Sèvres, à son QG de campagne parisien, sur le boulevard Saint-Germain. La candidate du Parti socialiste, qui avait été précédée par des membres de son état-major de campagne, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon notamment, n'a fait aucune déclaration.

18 h 15 : Des cris de joie ont éclaté parmi les partisans de Nicolas Sarkozy réunis salle Gaveau à Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.

18 h 04 : Des médias étrangers diffusent des estimations officieuses.

18 heures : Les bureaux de vote ferment leurs portes en province.

17 h 51 : Une scène est en cours d'installation place de la Concorde, à Paris, pour accueillir les partisans de Nicolas Sarkozy. Une quinzaine de cars de police sont stationnés aux abords de la place et les forces de l'ordre commencent à s'y déployer. A la Bastille, traditionnel lieu de rassemblement de la gauche, une quinzaine de camionnettes de la gendarmerie et de la police étaient également garées peu avant 17 heures.

17 h 45 : Selon les estimations des instituts de sondage, la participation au second tour de l'élection présidentielle serait de 84 % pour Ipsos, de 85 % selon l'IFOP et de 86 %, selon CSA-Cisco, TNS Sofres . Ces chiffres sont des projections sur la base de la participation à 17 heures, annoncée par le ministère de l'intérieur.

17 h 15 : Le taux de participation atteint 75,11 % en France métropolitaine, selon les chiffres du ministère de l'intérieur, c'est-à-dire le taux le plus élevé jamais enregistré en fin d'après-midi pour une élection présidentielle. Le précédent record remontait au scrutin de 1974, avec 74,12 %. Il y a quinze jours, la participation à la même heure était de 73,87 %, alors qu'en 2002 elle s'établissait à 67,6 %.

A Paris, le taux était de de 68,27 %, selon la préfecture. Ce chiffre est supérieur de près de cinq points à celui enregistré à la même heure dans la capitale lors de la présidentielle de 2002 (63,5 %).

17 heures : Nicolas Sarkozy a rejoint son QG de campagne de la rue d'Enghien à Paris, alors qu'une centaine de personnes, badauds et journalistes confondus, étaient massés devant le local.

16 h 52 : Plusieurs sources municipales ont indiqué que des bureaux de vote dans les quatre premiers arrondissements de Paris ont été vandalisés. Le maire UMP du 1er arrondissement, Jean-François Legaret, a affirmé que les serrures ont été bloquées avec de la colle, des allumettes, des morceaux de fer ou des mégots, ce qui a occasionné un retard dans l'ouverture de certains bureaux de vote.

16 heures : La participation samedi à 17 heures, heure locale, était en hausse dans la quasi totalité de l'outre-mer par rapport au premier tour, selon des chiffres rendus publics par le ministère de l'outre-mer. A Saint-Pierre-et-Miquelon, le taux de participation s'élevait à 68,84 %, soit une hausse de près de 10 points, alors qu'en Guadeloupe, la participation de 43,23 % était supérieure de plus de 5 points à celle du premier tour. Les progressions ont cependant été plus faibles en Guyane (+ 2,71 points à 56,02 %) et en Polynésie française (+ 1,88 point à 57,76 %), et quasi nulle à Wallis-et-Futuna (+ 0,13 point à 48,09 %). Une baisse du taux de participation a été enregistré en Martinique (- 0,32 point à 41,24 %) et en Nouvelle-Calédonie (- 1,83 point, à 55,61 %).

14 heures : La mairie de Reims annonce qu'aucun incident notable n'est à signaler à la mi-journée dans les 94 bureaux de vote de la ville, où le vote électronique avait entraîné retards et files d'attente lors du premier tour. A 10 heures, la participation à Reims avait augmenté de 2,5 points par rapport au premier tour (15,10 % contre 12,74 %).

13 h 15 : Le ministre de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a voté dans une école du centre-ville de Valenciennes. Il n'a fait aucune déclaration. M. Borloo doit se rendre dans l'après-midi à Paris afin de rejoindre le quartier général du candidat de l'UMP.

13 heures : La préfecture de Meslay-du-Maine, en Mayenne, a annoncé que trois de ses bureaux de vote ont ouvert avec quarante minutes de retard en raison de la disparition, dans la nuit, des bulletins de vote Nicolas Sarkozy. Selon un responsable d'un des bureaux de vote, il s'agirait d'"un cambriolage". Un responsable de la préfecture a été immédiatement envoyé sur les lieux pour recompléter l'intégralité des bulletins de vote Nicolas Sarkozy, soit environ 1 500 exemplaires.

12 h 35 : Ségolène Royal a voté dans son fief de Melle (Deux-Sèvres). La candidate socialiste a été accueillie par ses partisans devant le bureau de vote aux cris de "Ségolène présidente !" et "on va gagner !". Elle n'a pas fait de déclaration, se contentant d'indiquer que son choix n'avait "pas été difficile".

12 h 30 : Nicolas Sarkozy a voté dans son bureau électoral de l'île de la Jatte, à Neuilly-sur-Seine, en compagnie de ses deux belles-filles, mais sans son épouse. Le candidat UMP a été accueilli par des partisans enthousiastes qui scandaient "Nicolas président !".

12 h 10 : Le taux de participation en métropole pour le second tour atteint 34,11 % à midi, un record qui dépasse celui établi lors du premier tour du 22 avril (31,21 %). Ce chiffre est également supérieur de près de treize points à celui enregistré à la mi-journée lors de la présidentielle de 2002 (21,4 %). A Paris, le taux de participation à la même heure est de 29,25 %, soit près de cinq points de plus que pour le premier tour, où il était de 24,56 %.

12 heures : Jacques Chirac et son épouse Bernadette se sont rendus à Sarran, en Corrèze, où le couple possède une résidence familiale. M. et Mme Chirac ont pris soin de prendre les deux bulletins posés sur la table du bureau de vote. Le couple présidentiel s'est ensuite partagé l'isoloir à deux compartiments installé contre une cloison, le président disparaissant derrière le rideau de gauche, son épouse sur la droite, pour glisser le bulletin dans l'enveloppe.

11 h 30 : François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, a voté en fin de matinée à la mairie de Solesmes, se disant "serein et impatient" dans l'attente des résultats de l'élection présidentielle."J'ai le sentiment que nous avons fait tout ce que nous avions à faire dans cette campagne", dit-il, assurant que "rien n'est sûr".

Dans le 17e arrondissement de Paris, le premier ministre Dominique de Villepin dépose son bulletin dans l'urne accompagné de ses trois enfants, sans faire de déclarations.

11 h 19 : La participation a augmenté au second tour de la présidentielle dans l'outre-mer par rapport à un premier tour. En Nouvelle-Calédonie, elle a progressé de près de 9 points, passant de 62,71 % au premier tour à 71,33 % au second tour, selon des chiffres définitifs. En Guadeloupe, la participation à 16 heures (22 heures à Paris) avait progressé de plus de 5 points, de 37,91 % à 43,23 %. En Polynésie française, elle était de 57,78 % à la même heure, soit près de deux points de plus qu'au premier tour (55,88 %). Cette hausse a été constatée également en Guyane, à 16 heures, avec une progression de plus de trois points, à 56,02 %.

11 heures : Dominique Strauss-Kahn, député socialiste de Sarcelles et ancien candidat à l'investiture du PS, vote dans une école du quartier Sarcelles-village. Accompagné de quelques proches, M. Strauss-Kahn déclare qu'il est dans un état d'esprit "positif". "C'est très indécis, je ne crois pas particulièrement aux sondages, on verra ce soir", ajoute-t-il. Le député n'a pris qu'un bulletin de vote - celui de Mme Royal.

10 h 15 : Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a voté à Tulle (Corrèze). Il s'est d'abord attardé avec quelques habitantes du quartier. Elles lui ont fait part de doléances concernant leur logement HLM, et il leur a fixé un rendez-vous pour vendredi prochain. Après avoir mis son bulletin dans l'urne, François Hollande a confié qu'il attendait les résultats "toujours avec un peu d'appréhension mais aussi avec sérénité". "Ce sont les électeurs qui votent, ce ne sont ni les sondés, ni les sondeurs", a-t-il dit.

Il a par ailleurs souligné que ce second tour n'était pas un aboutissement mais "le point intermédiaire d'une campagne qui n'est pas terminée, car après la présidentielle il va y avoir les législatives".

Si Ségolène Royal est élue, "il faudra faire en sorte qu'il y ait une majorité de gauche" à l'Assemblée, si c'est Nicolas Sarkozy le nouveau président, "il faudra une majorité de gauche aussi", a-t-il déclaré, ajoutant que, dans un cas, il faudrait que "les résultats soient amplifiés, et dans l'autre, qu'ils soient corrigés".

8 h 30 : Plus d'un millier de personnes étaient présentes à l'ouverture des quinze bureaux de vote de la capitale britannique, installés au lycée français Charles-de-Gaulle. Une affluence plus importante qu'au premier tour.

8 h 15 : François Bayrou, détendu et souriant, vote à Pau. Le président de l'UDF, qui s'est contenté de sourire lorsqu'on lui a demandé s'il pouvait confirmer qu'il n'avait pas voté pour Nicolas Sarkozy, a déclaré qu'il y aurait "un troisième tour, avec des législatives qui permettront aux Français de préciser et d'équilibrer le choix qu'ils auront fait aujourd'hui".

8 heures : Les bureaux de vote ouvrent en France métropolitaine. Les quelque 43,5 millions de Français inscrits sur les listes électorales pourront voter jusqu'à 18 heures dans 70 % des communes, et jusqu'à 19 heures dans 106 communes, dont plusieurs grandes villes comme Dijon, Rennes, Tours, Nantes, Angers, et Toulon. Un quart des bureaux fermeront à 20 heures : à Paris, dans six des sept départements d'Ile-de-France, mais aussi à Nice, Marseille, Caen, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Saint-Etienne, Reims, Strasbourg, Lyon, Villeurbanne, Amiens, et dans 52 communes de moindre importance.


2 comments:

Anonymous said...

Bravo! Tieniti Prodi, PIDOCCHIO ITALIOTA!

perdukistan said...

a ciascuno i suoi sciampi